Un projet de réintégration prometteur

Stéphane* est arrivé en Belgique en 2013 pour suivre des études de bioingénieur. Après avoir obtenu son bachelier en 2018, il a décidé d’entamer un master.
 

DES éTUDES éCOURTéES

A côté de ses études, Stéphane travaillait également dans l’Horeca de temps à autre, afin de payer le loyer, très élevé, du petit studio qu’il louait à Louvain. Lorsque la crise du Coronavirus est apparue en 2020, il a perdu son travail, et toute sa motivation pour poursuivre ses études par la même occasion. Après avoir abandonné celles-ci, Stéphane a cherché un nouvel emploi mais aucun employeur ne souhaitait l’embaucher en raison de son permis de séjour expiré.
Ne supportant plus l’idée de ne pas pouvoir vivre en Belgique légalement, il a décidé de retourner au Cameroun, avec de nombreuses idées d’activités entrepreneuriales qu’il pourrait développer de façon autonome.

RéINTEGRATION ET RéNOVATIONS

Stéphane a pu bénéficier du budget alloué par l’AMIF pour se loger temporairement, avant de devoir trouver un logement à long terme. Il a également pu compter sur le soutien de l’incubateur d’entreprises CCEY-CA. Issue d’un projet de la coopération entre le Canada et le Cameroun, cette ONG collabore avec des organisations européennes dans le domaine de la réintégration des Camerounais. Il a alors décidé d’investir dans le bar de sa sœur, réputé pour ses vins et spiritueux de qualité. Grâce au budget d’aide à la réintégration, il a pu y entreprendre des travaux de rénovation et également développer une gamme de jus naturels à base de quatre saveurs : baobab, bissap, ananas et gingembre. Uniquement vendus au bar actuellement, Stéphane a pour objectif de les distribuer à plus large échelle.

Bonne chance pour la suite !

*Le pseudo Stéphane a été utilisé pour respecter le choix du bénéficiaire de ne pas divulguer son vrai prénom.

© Source : Caritas

Saviez-vous que Caritas International et OIM Belgium and Luxembourg sont les partenaires de réintégration attitrés de Fedasil ?

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